Le mot de la secrétaire
Danièle et l'atelier fruit
Je suis allée chez Isabelle, chez qui je fais autant d'atelier que me le permettent mes différentes infirmités.
Je suis arrivée à 9 heures, presque en retard, car, comme toujours je ne m'étais pas réveillée assez tôt.
Isabelle était déjà là depuis l'aube, mais mon travail était programmé : des semis. C'est facile pour moi car on est assis et il suffit de mettre de minuscules graines dans des moules de plastique, minuscules aussi, mais en un ensemble plus vaste de plaques pleines de terreau. Les melons c'est facile, ce n'est pas trop petit. Les pastèques aussi (je déteste les pastèques) mais les tomates, c'est terribles. Les graines sont si petites que l'on doit les mettre dans un demi bambou, les attraper avec un bambou pointu et les poser au centre du petit carré de terre. J'ai bien du mettre trois graines pour une. On verra bien lorsque ça poussera.
Les Tomatillos c'est plus facile : les graines sont minuscules, mais pas collées les unes aux autres comme les tomates. Avec un peu de pratique, on y arrive facilement. Gérard était là et discutait avec Isabelle de choses très complexes auxquelles je ne comprenais rien. Aussi, de temps en temps, ils me demandaient mon avis. Je ne pouvais guère répondre, alors la conversation baissait de plusieurs crans et je participais.
Comme je suis également sourde, en plus, je n'écoutais pas trop et profitais de la belle journée en plein air. Pas longtemps, le vent s'est levé et je me suis repliée dans la serre, mes graines de tomates n'auraient pas résisté.
Là, il faisait plutôt chaud et je crois que j'ai pris des couleurs. C'était une bien agréable matinée.
Danièle